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Chapitre 24

Inside job, outside job?

Les néoconservateurs sont des idéologues et des propagandistes ; ils n’ont pas orchestré eux-mêmes les attentats du 11-Septembre, seulement leur exploitation politique et militaire. Une opération comme celle-là nécessite la participation technique de personnes puissantes hors du gouvernement. Selon l’agent renégat Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1990), le Mossad tire son efficacité de son réseau mondial de sayanim, qui se compte par milliers aux États-Unis. Un sayan (« collaborateur ») désigne toute personne susceptible d’apporter, à la cause israélienne, une aide illégale dans le pays où il réside, sans nécessairement connaître toute l’opération. Tous ses frais sont payés : Larry Silverstein, le leaseholder du WTC, apparaît comme l’archétype du sayan du 11-Septembre. Il est membre dirigeant de la United Jewish Appeal Federation of Jewish Philanthropies of New York, le plus grand leveur de fonds américains pour Israël (après l’État américain lui-même). Il est aussi l’ami intime de Benjamin Netanyahou, avec qui il est en conversation téléphonique chaque dimanche, selon le journal israélien Haaretz. Le chef de la New York Port Authority, qui lui accorda le bail sur le WTC, n’est autre que Lewis Eisenberg, également membre de la United Jewish Appeal Federation et ancien vice-président de l’AIPAC. Des complicités doivent également être cherchées dans les aéroports et les compagnies aériennes impliquées dans les attentats. Les deux aéroports d’où sont partis les vols AA11, UA175 et UA93 (l’aéroport Logan à Boston et l’aéroport Newark Liberty près de New York) sous-traitaient leur sécurité à la compagnie International Consultants on Targeted Security (ICTS), une firme à capital israélien présidée par Menahem Atzmon, un des trésoriers du Likoud. Une enquête sérieuse mettrait probablement en accusation d’autres complices. Elle devrait par exemple s’interroger sur la firme israélienne Odigo. Le 27 septembre 2001, le Washington Post rapportait en effet : « Des dirigeants de la firme de messagerie instantanée Odigo ont confirmé aujourd’hui que deux employés ont reçu des messages les avertissant d’une attaque sur le World Trade Center deux heures avant que les terroristes n’écrasent des avions sur ces symboles de New York . » Le premier avion frappa le WTC « pratiquement à la minute près », confirma Alex Diamandis, vice-président d’Odigo . Plus troublant encore est le comportement de Zim Israel Navigational, un géant du transport maritime appartenant à l’État israélien, qui déménagea de ses bureaux du WTC avec ses 200 employés une semaine avant le 11-Septembre.


Sur le terrain, une équipe nombreuse d’agents hautement qualifiés du Mossad ou d’autres services secrets israéliens fut certainement nécessaire pour la mise en œuvre technique du 11-Septembre. Francesco Cossiga, président d’Italie entre 1985 et 1992, déclara en 2007 au quotidien Corriere della Sera, qu’il était bien connu dans les milieux informés d’Amérique et d’Europe que l’attaque du 11-Septembre « a été planifiée et exécutée par la CIA américaine et le Mossad avec l’aide du monde sioniste afin d’accuser les pays arabes et de persuader les puissances occidentales d’intervenir tant en Irak qu’en Afghanistan. » Alan Sabrosky, professeur au U.S. Army War College et à la U.S. Military Academy, a publié en juillet 2012 un article intitulé « Demystifying 9/11 : Israel and the Tactics of Mistake », où il affiche sa conviction que le 11-Septembre est « a classic Mossad-orchestrated operation », réalisée avec des complicités au sein du gouvernement américain, dans le but d’entraîner les États-Unis dans une « guerre de civilisation » contre les ennemis d’Israël, c’est-à-dire contre le monde arabo-musulman dans son ensemble.


Les arguments en faveur de l’hypothèse du Mossad ne tiennent pas seulement à la réputation du service secret le plus puissant du monde, qu’un rapport de la U.S. Army School for Advanced Military Studies (SAMS), cité par le Washington Times du 10 septembre 2001, décrit comme : « imprévisible, impitoyabe et fourbe. Il a la capacité de cibler des forces U.S. et de faire apparaître ces attques comme une action palestinienne/arabe . » L’implication du Mossad, associé à d’autres unités d’élite israéliennes, est démontrée par un certain nombre de faits peu connus. Peu de gens savent par exemple qu’à la date des attentats, les polices fédérales étaient occupées à démanteler le plus vaste réseau d’espionnage israélien jamais repéré sur le sol américain. En mars 2001, le National CounterIntelligence Center (NCIC) avait posté ce message sur son site web : « Durant les dernières six semaines, des employés des bureaux fédéraux situés dans tous les États-Unis ont signalé des activitées suspectes liées à des individus se présentant comme des étudiants étrangers vendant ou livrant des œuvres d’art . » Le NCIC précise que « ces individus sont également allés dans les résidences privées des officiers fédéraux supérieurs sous le prétexte de vendre de l’art . » Puis dans l’été, après un grand nombre d’incidents de ce type dans ses locaux, la Drug Enforcement Agency (DEA) compila un rapport qui sera révélé au public par le Washington Post le 23 novembre 2001, puis par un documentaire de Carl Cameron en quatre parties diffusé sur Fox News à partir du 11 décembre 2001. Le 14 mars 2002, un article du Monde signé Sylvain Cypel évoquait également ce rapport, peu avant que le magazine français Intelligence Online le rende entièrement accessible sur Internet. Ce rapport de la DEA liste 140 Israéliens appréhendés depuis mars 2001. La plupart ont entre 20 et 30 ans. Organisés en une vingtaine d’équipes de quatre à huit membres, ils ont visité au moins « 36 sites sensibles du Département de la Défense ». Nombres d’entre eux furent identifiés comme membres du Mossad, et six étaient en possession de téléphones payés par un ancien vice-consul israélien. Le rapport conclut que « la nature des comportements des individus […] nous conduit à penser que les incidents constituent peut-être une activité de collecte de renseignement . » Soixante arrestations ont encore eu lieu après le 11-Septembre, ce qui porte à 200 le nombre d’espions Israéliens arrêtés. Ceux qui ont été soumis au détecteur de mensonge ont échoué. Pourtant, sur une décision qui n’a pu venir que du ministre de la Justice John Ashcroft, tous furent finalement relâchés.


Plusieurs liens directs ont pu être établis entre ces « étudiants d’art israéliens » et les attentats du 11-Septembre. Tout d’abord, l’espionnage ne semble pas avoir été leur mission première, si l’on considère les formations reçues par certains dans l’armée israélienne, selon le rapport de la DEA : « La majorité de ceux qui ont été questionnés ont déclaré avoir servi dans le Renseignement militaire, dans l’interception de signaux électroniques, ou dans des unités de munitions explosives. Certains ont été liés à des officiers supérieurs de l’armée israélienne. L’un d’eux était le fils d’un général deux étoiles, un autre a été garde-du-corps du commandant de l’armée israélienne, et un autre encore a servi dans une unité ‘Patriot mission’. L’idée que ces individus se déplacent pour vendre des objets d’art ne correspond pas à leur formation . » L’un des agents arrêtés, Peer Segalovitz, sous-officier dans le Bataillon 605 du Plateau de Golan « a reconnu qu’il était capable de faire exploser des bâtiments, des ponts, des voitures, et tout ce qu’il voulait . » Il se pourrait en fait que leur activité d’espionnage — aussi ostentatoire qu’improductive, semble-t-il — n’ait été qu’une couverture secondaire sous leur couverture primaire d’étudiants en art, la légèreté de celle-ci n’étant destinée à tromper personne mais plutôt à mettre en valeur celle-là. Le fait que l’espionnage ait été spécialement ciblé sur la Drug Enforcement Agency pourrait alors être un stratagème destiné à divertir l’enquête vers une fausse piste.


En dépit de ces efforts, un lien flagrant entre les « étudiants d’art israéliens » et le 11-Septembre n’a pu être dissimulé : sur les 140 faux étudiants israéliens repérés avant les attentats, plus d’une trentaine vivaient dans ou près de la ville d’Hollywood en Floride (140 000 habitants), où s’étaient précisément regroupés quinze des dix-neuf prétendus pirates de l’air islamistes (neuf à Hollywood même, six aux alentours), en particulier quatre des cinq terroristes censés avoir détourné AA11. L’un des pseudo-étudiants arrêtés, Hanan Serfaty — en réalité un officier du Renseignement israélien par qui ont transité au moins 100 000 dollars en trois mois —, a loué deux appartements à Hollywood à proximité immédiate de l’appartement de Mohamed Atta et de sa boite postale. Quels étaient les rapports entre les espions israéliens et les terroristes islamistes ? Selon l’explication embarrassée des médias alignés, les premiers ne faisaient que surveiller les seconds. Écoutons par exemple David Pujadas (propulsé au journal télévisé de France 2 tout juste une semaine avant le 11-Septembre), introduisant les révélations du magazine Intelligence Online au journal télévisé du 5 mars 2002 sur France 2 : « Toujours à propos d’Israël,  mais concernant l’Afghanistan, maintenant, cette affaire d’espionnage, qui sème le trouble : un réseau israélien a été démantelé aux États-Unis, notamment en Floride : l’une de ses missions aurait été de pister les hommes d’Al-Qaïda (c’était avant le 11 septembre). Certaines sources vont même plus loin : elles indiquent que le Mossad n’aurait pas livré toutes les informations en sa possession. » Première remarque : pourquoi Pujadas évoque-t-il l’Afghanistan, qui n’a aucun rapport avec l’information qui suit ? Il fallait dire évidemment : « Toujours à propos d’Israël mais concernant le 11-Septembre… ». Le lapsus ne peut être que volontaire et destiné à brouiller le lien entre Israël et le 11-Septembre. Quant à l’explication euphémique de la proximité des espions israéliens et des terroristes islamistes, c’est un bon exemple de damage control. Israël ressort à peine entachée, puisqu’on ne peut raisonnablement blâmer un service d’espionnage de n’avoir pas partagé ses informations avec le pays qu’il espionne, même si c’est théoriquement un pays ami. Tout au plus Israël pourra-t-elle être accusée d’avoir « laissé faire », ce qui lui garantit l’impunité. L’information est également minimisée dans l’esprit des téléspectateurs français par son caractère ponctuel, jamais repris, selon le principe du vaccin médiatique : ainsi France Télévision répond par avance à l’accusation de censure tout en persuadant son public que l’information n’est pas significative et ne change rien fondamentalement à l’histoire officielle.


Une réflexion honnête oblige cependant à privilégier une autre explication de la proximité presque fusionnelle entre les membres supposés d’Al-Qaïda et les agents israéliens : que les premiers aient été, non pas seulement surveillés, mais manipulés, financés et enfin éliminés par les seconds, dans une relation similaire à celle d’Oswald avec la CIA. Un article du New York Times du 18 février 2009 a établi qu’Ali al-Jarrah, cousin du pirate présumé du vol  UA93 Ziad al-Jarrah, avait espionné pendant 25 ans pour le Mossad, en tant qu’agent infiltré dans la résistance palestinienne et dans le Hezbollah depuis 1983. Il est actuellement en prison au Liban. Rappelons également que le Mohamed Atta de Floride était un faux. Le vrai Mohamed Atta, qui téléphona à son père au lendemain des attentats, est décrit par sa famille comme réservé, pieux, évitant les femmes et ayant la phobie des avions. Il s’était fait voler son passeport en 1999 alors qu’il étudiait l’architecture à Hambourg. Le faux Mohamed Atta de Floride vivait avec une strip-teaseuse, mangeait du porc, aimait les voitures rapides, les casinos et la cocaïne. Il s’est saoulé et drogué et a payé les services de plusieurs prostituées dans les semaines et les jours précédant le 11 septembre, et quatre autres des terroristes suicidaires ont eu des comportements similaires peu compatibles avec des islamistes se préparant à la mort.


Enfin, le Mossad est lié au 11-Septembre par un événement qui, à lui seul, suffirait à convaincre l’opinion publique de la culpabilité d’Israël si elle en était informée. Il a été rapporté dès le lendemain des attaques par le journaliste Paulo Lima dans le quotidien régional du comté de Bergen dans le New Jersey, The Bergen Record, d’après des « sources proches de l’enquête ». Immédiatement après le premier impact sur la tour Nord, trois individus furent aperçus sur le toit d’un van stationné à Liberty State Park dans Jersey City, « en train d’exulter » (celebrating), « sauter de joie » (jumping up and down), et se photographier avec les tours jumelles en arrière-plan, juste après le premier impact d’avion. Plusieurs témoins signalèrent cette scène choquante à la police locale en décrivant les suspects comme d’apparence vestimentaire moyen-orientale (middle-eastern). Les suspects déplacèrent ensuite leur van sur un autre parking de Jersey City, où d’autres témoins les virent se livrer aux mêmes réjouissances ostentatoires. La police émit aussitôt une alerte BOLO (be-on-the-look-out) : « Véhicule possiblement lié à l’attaque terroriste de New York. Van blanc Chevrolet 2000 avec une plaque du New Jersey et un signe ‘Urban Moving Systems’ à l’arrière, a été vu au Liberty State Park, Jersey City, NJ, au moment du premier impact d’avion de ligne dans le World Trade Center. Trois individus avec le van ont été vus se réjouissant après le l’impact initial et l’explosion qui s’en suivit . » Peu après l’effondrement des tours, d’autres appels ont signalé des individus aux comportements suspects, qui se sont révélés être les mêmes. L’un de ces appels anonymes à la police de Jersey City, rapporté le jour même par NBC News, signale « un van blanc, avec deux ou trois types à l’intérieur, ils ressemblent à des Palestiniens et ils tournent autour d’un bâtiment », l’un d’eux « mélange des choses et il a cet uniforme ‘sheikh’. […] Il est habillé comme un Arabe . »


Si le van n’avait été repéré par la police huit heures plus tard, l’histoire aurait probablement fait le tour du monde sous le titre : « les Arabes dansants ». Mais il s’avéra que les cinq jeunes gens interpelés dans le van étaient israéliens : Sivan et Paul Kurzberg, Yaron Shmuel, Oded Ellner et Omer Marmari. Avant même qu’une question leur soit posée, le conducteur, Sivan Kurzberg, lança cette réplique étrange : « On est israéliens. On n’est pas votre problème. Votre problème est notre problème. Les Palestiniens sont votre problème . » Les frères Kurzberg furent formellement identifiés comme membres du Mossad. Les sources policières interrogées par Paulo Lima étaient connvaincues de l’implication de ces Israéliens dans les attentats de la matinée : « Il y a des cartes de la ville dans la voiture avec certains endroits surlignés. On dirait qu’ils étaient branchés sur ça. On dirait qu’ils savaient ce qui allait se passer lorsqu’ils étaient à Liberty State Park . » Les cinq Israéliens travaillaient officiellement pour une compagnie de déménagement (une couverture classique de l’espionnage) nommée Urban Moving Systems. Un employé de la compagnie confia au Bergen Record que la majorité de ses collègues étaient israéliens et se réjouissaient des attaques : « J’étais en pleurs. Ces types blaguaient et ça me perturbait . » Le 14 septembre, sans avoir été interrogé, le propriétaire de l’entreprise, l’Israélien Dominik Suter, avait quitté le pays précipitamment. Lorsque des chiens renifleurs furent approchés du van, ils réagirent positivement, signalant des traces d’explosif. Les cinq « Israéliens dansants » furent détenus 71 jours dans une prison de Brooklyn, réfusèrent puis échouèrent plusieurs fois au détecteur de mensonge, avant d’être renvoyés discrètement en Israël sous la simple charge de visa violations. L’information divulguée par le Bergen Record a été vérifiée et reprise par des sites d’investigation comme le Wayne Madsen Report (14 septembre 2005) et Counterpunch (7 février 2007). Elle fut aussi rapportée dans quelques grands médias comme le New York Times (21 novembre 2001), The Forward (15 mars 2002) ou ABC News (21 juin 2002), mais d’une façon poncturelle et qui minimisait sa portée : l’apparente préconnaissance de l’événement par les suspects fut passée sous silence, tout comme leur déguisement destiné à les faire passer pour des islamistes. On ne retint de leur comportement que l’explication qu’ils en donnèrent eux-mêmes : ils se réjouissaient simplement « que les États-Unis auraient maintenant à s’engager à lutter contre le terrorisme et que les Américains auraient maintenant de la compréhension et de l’empathie pour les circonstances d’Israël . »


Ces faits donnent un nouveau sens aux propos du membre de la Commission sur le 11-Septembre Bob Graham, qui citait dans son interview à PBS en décembre 2002, « des preuves que de gouvernements étrangers ont contribué à facilité les activités d’au moins certains des terroristes aux Etats-Unis . » Graham, bien sûr, voulait parler de l’Arabie saoudite. Pourquoi la famille Saoud aurait-elle aidé Oussama Ben Laden après l’avoir déchu de sa nationalité saoudienne et avoir mis sa tête à prix pour ses attentats sur leur sol ? La réponse de Graham, qu’il ne formula qu’en juillet 2011, est : « la menace de soulèvements sociaux contre la monarchie, conduits par Al-Qaïda . » Les Saoud auraient aidé Ben Laden sous sa menace de fomenter une révolution. Cette théorie ridicule n’a qu’un seul but : détourner les soupçons loin du seul « gouvernement étranger » dont les liens avec les terroristes présumés sont démontrés, Israël, vers son ennemi l’Arabie Saoudite. En affirmant en outre que la piste saoudienne a été étouffée en raison de l’amitié entre les Bush et les Saoud, Graham et ses amis néconservateurs se servent de George W. Bush comme fusible. La stratégie paye, puisque le 9/11 Truth movement, dans son ensemble, s’acharne contre lui et renacle à prononcer le nom d’Israël. On reconnaît là l’art de Machiavel : faire accomplir le sale boulot par un autre, puis diriger la vindicte populaire contre lui.



Dans la mesure où de nombreux postes clés de l’administration Bush sont aux mains de néoconservateurs binationaux, il est impossible de démêler, dans les attentats du 11-Septembre, la part qui revient à l’appareil sécuritaire américain de celle qui revient au Mossad et autres agents israéliens infiltrés. Mais l’hypothèse qui me semble la plus probable est la suivante : Cheney, Rumsfeld et Myers ont conjointement mis au point, sous couvert d’un exercice militaire impliquant le détournement de deux avions, l’attaque sur le Pentagone (par un missile) et le crash de Shanksville, dans le but d’envahir l’Afghanistan au nom de la lutte contre le terrorisme. Les Israéliens, qui suivent depuis le début les préparatifs de l’opération, décident de doubler la mise et s’occupent de l’effondrement des trois tours du WTC, avec la complicité de nombreux affairistes sionistes de New York (Silverstein en tête), du maire Rudolf Guliani, et avec l’assurance d’un contrôle suffisant de la grande presse télévisée et écrite. Ce complot emboité permet non seulement aux Israéliens de tenir par le chantage les Américains, mais de construire un double blindage leur assurant l’impunité : le jour où, sous la pression de l’opinion publique, les grands médias seront forcés d’abandonner la thèse officielle, le slogan 9/11 is an inside job aura préparé les esprits à un déchaînement contre Bush, Cheney et quelques autres, les néonconservateurs restant légalement hors d’atteinte.

Michael Chertoff, citoyen israélien fils d’un rabbin orthodoxe et d’un pionnière du Mossad, Livia Eisen, dirigeait la Division Criminelle du Ministère de la Justice en 2001, et fut à ce titre responsable de la rétention et destruction de toutes les preuves concernant le 11-Septembre, des caméras du Pentagone aux poutres du World Trade Center. C’est à lui également que les «Israéliens dansants » doivent leur discret rapatriement. En 2003, il fut nommé à la tête du nouveau Department of Homeland Security, chargé du contre-terrorisme sur le territoire américain, ce qui lui permet de contrôler la dissidence tout en continuant à restreindre l’accès au dossier du 11-Septembre à travers le programme Sensitive Security Information.

Omer Marmari, Oded Ellner et Yaron Shmuel, trois des cinq « Israéliens dansants », invités à témoigner dans une émission israélienne dès leur retour en novembre 2001. Niant être membres du Mossad, l’un d’eux déclara candidement : « Notre but était d'enregistrer l’événement. »

Certains vans de la société Urban Moving sont décorés d’un motif montrant un avion de ligne frôlant ou  percutant les tours jumelles du WTC.

Jonathan Jay Pollard, analyste dans la Navy, fut arrêté en 1985 et condamné à perpétuité pour espionnage au profit d’Israël. Parmi des milliers de documents top-secret copiés durant une année, il livra à Israël le manuel des codes d'accès et de cryptage des écoutes de la NSA dans le monde, manuel qui aurait été ensuite transmis à l’URSS en échange de l'émigration vers Israël d'un million de juifs. En 1998, Netanyahou reconnaît officiellement que Pollard espionnait pour Israël (recruté par LAKAM), et simultanément lui accorde la citoyenneté israélienne.

L’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992, qui fit 29 morts et 242 blessés, fut instantanément mis sur le compte de kamikazes du Hezbollaayant utilisé un camion piégé. Mais le juge chargé de l’instruction révéla des pressions exercées par des délégués américains et israéliens, ainsi que des manipulations de preuves et un faux témoignage destinés à orienter l’enquête vers l’hypothèse d’un camion piégé, alors que les faits indiquaient que l’explosion provenait de l’intérieur du bâtiment. La Cour Suprême argentine confirma cette thèse, ce qui conduisit le porte-parole de l’ambassade d’Israël à accuser les juges d’antisémitisme.

"Géniaaaal!", s'écrit Pujadas en découvrant les premières images du premier crash sur les tours jumeilles.

Journal télévisé du 5 mars 20002 sur France 2

50 ANS D'ETAT PROFOND

de l'assassinat de Kennedy au 11-Septembre

(comparaison et perspective)  

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​"Une pilule rouge pour Forrest Gump"​ â€‹â€‹ 

Ehud Barak, ancien chef du Renseignement militaire israélien (Sayeret Matkal) dans les années 1980, était premier ministre de juillet 1999 à mars 2001, avant d’être remplacé par Sharon. Il rentre alors officiellement dans les affaires comme conseiller pour Electronic Data Systems et pour SCP Partners, une compagnie écran du Mossad spécialisée dans les questions de sécurité qui, avec ses partenaires Metallurg Holdings et Advanced Metallurgical, avait la capacité de produire de la nano-thermite. SCP Partners disposait d’un bureau dans la ville d’Englewood dans le New Jersey, à moin de dix kilomètres d’Urban Moving Systems. Une heure après la désintégration de la Tour Nord, Ehud Barak est sur le plateau de BBC World pour évoquer Ben Laden comme suspect principal et demander une intervention en Afghanistan.

Selon les analyses d’images présentées par Ace Baker dans le chapitre 7 de son récent documentaire The Great American Psy-Opera, aucun avion réel n’a été nécessaire pour les tours jumelles. Une grande suspicion plane sur les frères Naudet, auteurs des seuls images du vol AA11. Quant aux images du vol UA175 (dont le nombre est très limité), elles trahissent clairement un travail de traitement numérique, en particulier les trois images présentées en semi-direct, comme celles de Fox News sur lesquelles le nez de​ l’avion vient dépasser sur le côté opposé à l’impact.

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