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Chapitre 16

Gratte-ciels et pancakes

Commençons par les tours jumelles du World Trade Center, deux gratte-ciels de presque 400 mètres de haut. Dans la matinée du 11 septembre, deux avions s’encastrèrent successivement dans la tour Nord (WTC1) à 8 h 46 et dans la tour Sud (WTC2) à 9 h 02. Ils sont identifiés comme deux Boeing 767 partis de Boston et affrétés respectivement par American Airlines (AA11) et United Airlines (UA175). La tour Sud s’effondra verticalement sur elle-même à 9 h 59, moins d’une heure après avoir été percutée. La tour Nord s’effondra identiquement deux heures après l’impact, à 10 h 28. Au total, 2751 personnes trouvèrent la mort, incluant les 157 passagers et membres d’équipage des deux avions.


Comment ces gratte-ciels à structure d’acier ont-ils pu s’effondrer, de manière verticale et à la vitesse de la chute libre ? La séquence des événements impose immédiatement à l’esprit une relation de cause à effet entre l’impact des avions et l’effondrement. Cela est confirmé par la Federal Emergency Management Agency (FEMA), l’institut gouvernemental qui produit son rapport World Trade Center Building Performance Study en mai 2002. Pour amortir les protestations que suscite ce rapport, une enquête complémentaire est confiée au National Institute for Standards and Technology (NIST), qui publiera son Final Report on Collapse of the World Trade Center Towers en septembre 2005. Ces deux rapports partent du présupposé que les avions ont causé la chute des tours et ne mentionnent aucune autre hypothèse. Plus précisément, ce sont les incendies résultant de l’impact des avions qui auraient fragilisé la structure, causé l’effondrement d’un étage, puis entraîné une réaction en chaîne nommée vulgairement « pancake collapse ».


Pourtant, quelques mois encore avant les attentats, le 25 janvier 2001, le chef du projet de construction du WTC, Frank DeMartino, déclarait dans une interview filmée que chaque tour jumelle « a été conçu pour résister au crash d’un Boeing 707 à pleine charge (le plus gros avion à l’époque). […] Je pense que le bâtiment pourrait probablement supporter l’impact de plusieurs avions, » parce que sa structure, constituée d’un double tube d’acier quadrillé, est comme une moustiquaire : « l’avion serait comme un crayon perçant ce filet-écran. Le filet dans son ensemble ne serait pas affecté . » Nous ne saurons jamais comment DeMartino s’explique l’écroulement des tours huit mois plus tard, car il est mort ce jour-là dans son bureau de la tour Nord. Mais des centaines d’universitaires regroupés autour de Steven Earl Jones dans l’association Scholars for 9/11 Truth, et près de deux mille architectes et ingénieurs regroupés autour de Richard Gage dans l’association Architects & Engineers for 9/11 Truth, déclarent qu’il est matériellement impossible que les avions et les incendies aient suffi à causer l’effondrement des tours. « Aucun bâtiment en acier n’a jamais été détruit par le feu , »  remarque de son côté Bill Manning, rédacteur en chef du magazine Fire Engineering dans le numéro de janvier 2002, ajoutant que l’enquête gouvernementale était « une mauvaise blague » (a half-baked farce). L’acier ne commence à fondre qu’à une température proche de 1500° C. Or, après l’embrasement instantané du fuel d’avion en une boule de feu, les incendies n’ont pu excéder 1000°C, comme l’indique la fumée noire s’échappant des tours. Le NIST admet même que « Aucun des échantillons d’acier récupérés n’indique des signes d’avoir été exposé à des températures supérieures à 600°C pendant plus de 15 minutes . »


Selon les ingénieurs contestataires, la seule explication à l’effondrement des tours est l’usage d’explosifs. Il est confirmé par de nombreuses observations. Il y a d’abord des centaines de témoignages de pompiers et autres témoins qui ont entendu et ressenti des rafales d’explosions avant l’effondrement. En 2005, le Fire Department de New York (FDNY) a rendu public 503 récits oraux de pompiers enregistrés peu après les événements : 118 parmi eux décrivent des successions d’explosions synchronisées juste avant l’effondrement, bien en-dessous de la zone d’impact. Voici celui de Karin Deshore qui se trouvait dans la tour Sud : « Quelque part vers le milieu de l’immeuble, il y a eu ce flash orange et rouge qui a jailli. Au début, ce n’était qu’un flash unique. Puis ce flash a fait tout le tour du bâtiment et le bâtiment a commencé à exploser. Ça faisait des pétarades, et à chaque pétarade ça faisait un flash orange, puis un flash rouge sortait du bâtiment et puis ça faisait le tour du bâtiment, sur les deux faces aussi loin que je pouvais voir. Ces pétarades et ces explosions étaient de plus en plus fortes, de haut en bas puis autour du bâtiment . » Des centaines de pompiers survivants, persuadés que l’effondrement des tours est dû à ces explosions et non aux avions, se sont regroupés dans l’association Firefighters for 9/11 Truth. Leurs témoignages s’accordent avec ceux de survivants civils comme le concierge William Rodriguez, qui évoque de très puissantes explosions dans les sous-sols de la tour Nord, avant et après l’impact de l’avion. Bien que décoré pour sa conduite héroïque ce jour-là (il sauva quinze personnes de ses propres mains), Rodriguez n’est pas parvenu à faire entendre son témoignage aux autorités, et il se bat toujours pour le faire au sein du mouvement contestataire.


L’utilisation d’explosifs est aussi la seule explication possible pour la projection horizontale d’immenses sections de l’armature extérieure, clairement visibles sur les films de l’effondrement. Certains de ces blocs d’acier pesant des centaines de tonnes ont été propulsés à plus de 150 mètres pour s’encastrer dans les immeubles voisins. Selon Dwain Deets, ancien directeur de recherche à la NASA, ces puissantes projections horizontales sont la preuve irréfutable que des explosifs ont été utilisés. Seuls des explosifs, également, ont pu causer la pulvérisation de toutes les parties non métalliques du bâtiment, béton, mobilier et corps humains compris — entre 2005 et 2006, plus de 700 petits fragments humains ont été retrouvés sur le toit du bâtiment voisin abritant la Deutche Bank. Les coulées pyroclastiques de poussière qui se sont engouffrées à grande vitesse dans les rues après l’effondrement, et qui rappellent des images de volcan, sont conformes à l’hypothèse d’explosifs : elles indiquent un mélange à haute température de gaz brûlants et de particules solides relativement denses, un phénomène impossible par simple effondrement.
Enfin, la présence de métal en fusion dans les décombres des tours, observée par d’innombrables témoins jusqu’à plus de trois semaines après l’attentat, est inexplicable dans le cadre de la thèse officielle, mais s’explique aisément par la présence d’explosifs incomplètement brûlés, entrés en combustion lente par défaut d’oxygène. Le pompier Philip Ruvolo témoigne devant la camérca d’Étienne Sauret pour son film Collateral Damages : « si tu descends, tu vois de l’acier en fusion … de l’acier en fusion coulant le long des tiges guides, comme si tu étais dans une fonderie, comme de la lave . » L’ingénieur Leslie Robertson, co-concepteur des tours jumelles, témoigna à la National Conference of Structural Engineers le 5 octobre 2001 : « Trois semaines après les attaques, les feux brûlaient encore et de l’acier fondu continuait de couler . » Herb Trimpe, qui accompagna pendant plusieurs mois la Croix Rouge sur Ground Zero, témoigne que, « même en janvier », soit quatre mois plus tard, « on sentait encore la chaleur . » Ces témoignages sont confirmés par des images satellites de la NASA indiquant, un mois après le 11 septembre, des températures de 727°C et 747°C sous les décombres.


La confirmation ultime de l’usage d’explosifs est venue en février 2009, lorsqu’une équipe internationale de neufs chimistes menée par les professeurs Niels Harrit de l’Université de Copenhague et Steven Earl Jones de l’Université Brigham Young (Utah), après avoir examiné des échantillons de la poussière du WTC, publient un article dans la revue scientifique Open Chemical Physics Journal sous le titre « Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9-11 World Trade Center Catastrophe ». La thermite (explosif de haute température) qu’ils ont découverte dans la poussière du WTC est issue d’une nano-technologie de pointe. Le caractère scientifique incontestable de cette découverte a obligé les médias à en faire état, tout en minimisant son importance. Ainsi, dans l’émission C à vous du 2 décembre 2009 sur France 5, la nouvelle est commentée ainsi : « Ça veut dire quoi ? Ça change un peu la donne sur l’effondrement des deux tours. Évidemment, il n’est pas question de remettre en cause les deux avions qui ont percuté les tours. Mais ça veut dire qu’il a peut-être été mis au préalable avant le choc des avions de l’explosif dans le WTC et que le choc des avions a fait s’effondrer [sic] et exploser la thermite. Ça voudrait dire que la sécurité du WTC était peut-être beaucoup moins bonne que ce qu’on nous a laissé croire à l’époque. » Le message implicite et comme subliminal que fait passer cette répétition de « ça veut dire » est : « Ça ne veut surtout pas dire que la thèse d’Al-Qaïda s’effondre. » Or la nano-thermite est un explosif de très haute technologie que seule une industrie militaire de pointe est en mesure fabriquer. Un tel traitement de l’information fonctionne comme un vaccin : une petite dose d’info dévitalisée, injectée une fois et une seule, immunise contre la fièvre conspirationniste, tout en protégeant le média contre l’accusation de censure.


Aux yeux d’un grand nombre de chercheurs, la preuve véritablement décisive de l’utilisation d’explosifs ne se trouve pas dans les tours jumelles (tours 1 et 2 du WTC), mais dans la tour 7, un gratte-ciel voisin de 47 étages qui s’est effondré à 5 h 20 de l’après-midi, environ sept heures après les tours jumelles. Sa chute, filmée sous plusieurs angles et visibles sur Internet, s’est produite à la vitesse de la chute libre, en sept secondes, d’une manière parfaitement symétrique et verticale, qui ressemble en tout point à une « démolition contrôlée ». Les médias de masse sont restés si discrets sur cette troisième tour que peu de gens ont entendu parler de son effondrement. La FEMA la mentionne dans son rapport de 2002, pour conclure qu’un incendie qui s’y était déclaré a dû provoquer l’effondrement, mais que : «  Les détails des feux dans la tour 7 et comment ils ont provoqué l’effondrement du bâtiment restent inconnus à ce jour. Bien que la quantité totale de diésel dans le bâtiment possédait une energie potentielle énorme, la meilleure hypothèse n’a qu’une faible probabilité de se produire  » (une formule qui sonne comme l’aveu embarrassé d’un mensonge). Sous la pression d’associations de citoyens insatisfaits par une telle défilade, le NIST fut chargé de confirmer la thèse de l’incendie en un rapport spécial sur la tour 7 qu’il fit traîner jusqu’en novembre 2008, après un premier rapport préliminaire en juin 2004. 
Si l’effondrement de la tour 7 constitue aux yeux de nombreux chercheurs le « smoking gun », la preuve irréfutable du crime, il est difficile en revanche de s’expliquer le mobile de son dynamitage. Si l’effondrement des tours jumelles était fait pour choquer l’opinion publique et la préparer à la guerre contre le terrorisme, quel était l’intérêt de dynamiter la tour 7, qu’aucun avion n’avait heurtée, pour ensuite passer sous silence cet effondrement suspect ? Nous n’en savons rien. Mais nous pouvons supposer que l’effondrement de la tour 7 était programmé pour la matinée, de sorte à être rendu invisible par le nuage de poussière dégagé juste avant par les Tour jumelles. Cette hypothèse découle des témoignages de deux fonctionnaires de la ville de New York, Michael Hess et Barry Jennings, qui se trouvaient dans la tour 7 vers 9 h 15 et ont senti des séries d’explosions. Plus troublant encore, les télévisions ont été informées de l’effondrement de la tour 7 avant qu’il ait lieu. Alan Dodds, correspondant sur place de CNN, rapporta au téléphone à 11 h 07 qu’un pompier venait de lui apprendre qu’un troisième immeuble de cinquante étages s’était effondré. Aaron Brown annonça sur la même chaîne CNN vers 16 h 15 : « Nous recevons à l’instant l’information qu’un des autres bâtiments, le bâtiment 7, vient de s’effondrer ou est en train de s’effondrer . »


On a aussi supposé que la tour 7 avait hébergé le centre technique du complot, qu’il fallait faire disparaître : en effet, ses bureaux logeaient le Emergency Command Center du maire de New York Rudolph Giuliani, ainsi que des agences gouvernementales comme le Département de la Défense, la CIA et le Secret Service, sans compter l’Internal Revenue Service et la Security and Exchange Commission, qui détenait tous les dossiers de l’enquête sur Enron, le plus gros scandale financier de l’histoire.


L’homme qui pourrait certainement nous donner la raison de l’effondrement de la tour 7 est son propriétaire Larry Silverstein, le requin de l’immobilier qui acheta également (en leasing) les tours jumelles à la ville de New York au printemps 2001. Interviewé pour le documentaire de PBS America Rebuilds en septembre 2002, Silverstein déclara au sujet de la tour 7 : « Je me souviens avoir reçu un appel du chef du département des pompiers, me disant qu’ils n’étaient pas sûr de pouvoir maîtriser le feu, et j’ai dit : ‘Nous avons déjà perdu tant de vies, peut-être que la meilleure chose à faire est de le tirer [pull it].’ Et ils ont pris la décision de le tirer [pull] et on a regardé le bâtiment s’effondrer . » Parce qu’il est impossible de démolir (tel est le sens de pull dans le jargon du bâtiment, que connaît bien Silverstein) un gratte-ciel en quelques heures, Silverstein s’est repris par la suite en expliquant qu’il avait voulu parler d’ « évacuer » l’équipe de pompiers, comme si une telle décision lui revenait. Durant l’été 2001, alors qu’il venait d’acquérir les deux tours jumelles, Silverstein a renégocié ses contrats d’assurance afin de couvrir chaque tour contre les actes terroristes à hauteur de 3,5 milliards de dollars, et de s’assurer que, dans ce cas, il aurait le droit de les reconstruire. Après les attentats, il a poursuivi ses assureurs en justice afin de recevoir le double de l’indemnisation prévue, en prétextant que les deux avions constituaient deux attentats séparés. Après une longue bataille juridique, il empocha 4,5 milliards de dollars. Depuis des années, les tours jumelles devaient être désamiantées, mais le coût pharaonique du désamiantage (asbestos abatement), estimé à près d’un milliard de dollars en 1989, avait fait reculer indéfiniment ce chantier. La Port Authority de New York avait été trop contente d’en passer la responsabilité à Silverstein.  


Préparer la « démolition contrôlée » de tels bâtiments nécessite des semaines ou mois de travail par une équipe hautement qualifiée ayant libre accès aux zones techniques des bâtiments. Au premier rang des suspects, à côté de Silverstein, on trouve la société Securacom (devenue ensuite Stratesec) responsable de la sécurité du WTC et notamment du « contrôle de l’accès » aux bâtiments. Comme par hasard, Securacom assurait également l’access control pour deux autres centres névralgiques des attentats : United Airlines et l’aéroport Washington-Dulles. Et par un hasard plus grand encore, Securacom était dirigée par un cousin du président, Wirt Walker III, de 1999 à janvier 2002, lequel était secondé par le frère du président, Marvin Bush. Scott Forbes, un administrateur de Fiduciary Trust dont les bureaux se trouvaient dans la tour Sud, rapporta que durant le week-end précédent les attentats, il y eut une coupure d’électricité pendant 36 heures du 48ème au dernier étage, officiellement pour le remplacement du câblage de la tour. La société a été notifiée trois semaines à l’avance de cette coupure. Rien de tel n’avait jamais été nécessaire depuis la construction des tours. « Sans électricité, il n’y avait pas de cameras de sécurité, pas de verrous de sécurité sur les portes, et beaucoup, beaucoup d’ ‘ingénieurs’ allant et venant dans la tour . »

La FEMA a strictement restreint l’accès au site de Ground Zero dès le 11 septembre, tandis que des camions ont défilé sans relâche dès le lendemain pour déblayer au plus vite la scène du crime. La majeure partie des poutres a été expédiée en Chine et en Inde par l’intermédiaire de la compagnie Metals Management, pour y être recyclée. Certaines photos, cependant, indiquent que des poutres ont été sectionnées par thermite selon la technique de démolition employée pour ce type de bâtiment. Il n'a pas pu être prouvé, il est vrai, que la photo ci-dessus a été prise avant le travail de déblaiement.

Effondrement ou explosion ? On observe sur cette photo de la Tour Nord les projections horizontales de poutres d’acier à plusieurs centaines de mètres, et le nuage de poussière qui se transformera au sol en coulée pyroclastique.

Devant les images de l'effondrement de la tour 7, Danny Jowenko, expert en démolition contrôlée, affirme catégoriquement qu'il ne peut s'agir que d'une démolition contrôlée.

À 16 h 54, la BBC World annonce l’effondrement de la tour 7, qui est pourtant toujours debout et même visible derrière la journaliste qui fait cette annonce. Richard Porter, directeur de l’information à BBC World, attribuera cette « erreur » à "the chaos and confusion of the day."

Larry Silverstein sur PBS

Spot télévisé de l'association Building What? destiné à informer le public de l'effondrement de la tour 7.

Sephen Evans de la BBC, au WTC au moment des impacts, témoigne d'explosions une heure après.

50 ANS D'ETAT PROFOND

de l'assassinat de Kennedy au 11-Septembre

(comparaison et perspective)  

​

​"Une pilule rouge pour Forrest Gump"​ â€‹â€‹ 

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