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Chapitre 22

Qui sont les néonconservateurs

Le mouvement néoconservateur, qui est généralement perçu comme une droite républicaine radicale et extrême (et non pas conservatrice), est en réalité un mouvement intellectuel né à la fin des années 1960 au sein de la rédaction de la revue mensuelle Commentary, l’organe de presse de l’American Jewish Committee qui a remplacé le Contemporary Jewish Record en 1945. The Forward, le plus ancien hebdomadaire juif américain, écrit dans un article du 6 janvier 2006 signé Gal Beckerman : « S’il y a un mouvement intellectuel en Amérique dont les juifs peuvent revendiquer l’invention, c’est bien le néoconservatisme. Cette pensée horrifiera sans doute la plupart des juifs américains, majoritairement libéraux. Et pourtant c’est un fait qu’en tant que philosophie politique, le néoconservatisme est né parmi les enfants des immigrants juifs et qu’il est actuellement le domaine particulier des petits-enfants de ces immigrants . » L’apologiste du néoconservatisme Murray Friedman explique cela par la bénéficience inhérente au judaïsme, « l’idée que les juifs ont été mis sur la terre pour en faire un endroit meilleur, peut-être plus sacré  » (The Neoconservative Revolution: Jewish Intellectuals and the Shaping of Public Policy, 2006).



De même que l’on parle de la « droite chrétienne » comme d’une force politique aux États-Unis, on pourrait donc parler des néoconservateurs comme représentant la « droite juive ». Cependant, cette caractérisation est problématique pour trois raisons. Premièrement, les néoconservateurs ne forment qu’un petit clan, bien qu’ils aient acquis une autorité considérable sur les organisations représentatives juives, notamment la Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations. En 2003, le journaliste Thomas Friedman du New York Times en compte vingt-cinq sans qui, « si on les avait exilés sur une île déserte il y a un an et demi, la guerre d’Irak n’aurait pas eu lieu . »  Les néoconservateurs compensent leur petit nombre par la multiplication de leurs Committees, Projects et autres think tanks redondants, qui leur confèrent une sorte d’ubiquïté, mais leur philosophie reste l’apanage d’un petit nombre.


Deuxièmement, les néoconservateurs de la première génération sont tous issus majoritairement de la gauche, et même de l’extrême gauche trotskiste pour certains comme Irving Kristol, intellectuel phare du néoconservatisme et l’un des principaux rédacteurs de Commentary. C’est à la fin des années 60 que la rédaction de Commentary amorce son virage à droite en rompant avec la gauche libérale, pacifiste, qu’ils trouvent soudain décadente. Norman Podhoretz, le rédacteur en chef de Commentary de 1960 jusqu’à sa retraite en 1995, était militant anti-Vietnam jusqu’en 1967, pour devenir dans les années 70 un fervent avocat de l’augmentation du budget de la Défense, entraînant la rédaction dans son sillage. Dans les années 1980, il s’oppose à la politique de détente dans son livre The Present Danger. Il plaide pour l’invasion de l’Irak dans les années 90, et à nouveau au début des années 2000. En 2007, tandis que son fils John Podhoretz prend la relève comme rédacteur en chef de Commentary, il clame l’urgence d’une attaque américaine contre l’Iran.
Troisièmement, contrairement aux chrétiens évangéliques avec qui ils s’associent volontiers, les néoconservateurs n’affichent pas leur judaïsme. Qu’ils aient été marxistes ou non, ils sont majoritairement non-religieux. La philosophie dont se revendiquent expressément les plus influents d’entre eux (Norman Podhoretz et son fils John, Irving Kristol et son fils William, Donald Kagan et son fils Robert, Paul Wolfowitz, Adam Shulsky) est celle de Leo Strauss, de sorte que les néoconservateurs se sont parfois définis eux-mêmes comme « straussiens ». Strauss, né d’une famille de juifs orthodoxes allemands, fut l’élève et le collaborateur de Carl Schmitt, politologue spécialiste de Thomas Hobbes, admirateur de Mussolini, théoricien d’une « théologie politique » dans laquelle l’État s’approprie les attributs de Dieu, et juriste attitré du Troisième Reich. Après l’incendie du Reichstag en février 1933, c’est Schmitt qui fournit le cadre juridique justifiant la suspension des droits et la mise en place de la dictature. C’est aussi Schmitt qui, en 1934, obtint personnellement de la Rockefeller Foundation une bourse permettant à Leo Strauss de quitter l’Allemagne afin d’étudier Thomas Hobbes à Londres puis Paris, pour enfin enseigner à Chicago.


La pensée de Leo Strauss est à dessein difficile à cerner car, comme tous les grands philosophes selon lui, Strauss estime que la Vérité est néfaste à l’homme vulgaire et à l’ordre social et doit être réservée aux esprits supérieurs, ses élèves. Pour cette raison, Strauss s’exprime dans ses livres moins souvent en son nom propre qu’en tant que commentateur des auteurs classiques, chez qui il découvre sa propre pensée. De plus, comme ses disciples Allan Bloom (The Closing of the American Mind, 1988) ou Samuel Huntington, il prend la précaution d’enrober ses idées les plus radicales de déclarations humanistes de principe. Néanmoins trois idées fondamentales peuvent aisément être extraites de sa philosophie politique, peu différente de celle de Schmitt. Premièrement, les nations tirent leur force de leurs mythes, qui sont indispensables pour le gouvernement des peuples. Deuxièmement, les mythes nationaux n’ont pas de rapport nécessaire avec la réalité historique : ce sont des constructions culturelles que l’État a pour devoir de diffuser. Troisièmement, pour être efficace, tout mythe national doit être fondé sur une distinction claire entre le bien et le mal, car il tire sa force cohésive de la haine d’un ennemi de la nation. Comme l’admettent Abram Shulsky et Gary Schmitt dans un article sur « Leo Strauss and the World of Intelligence » (1999), pour Strauss, « la tromperie est la norme dans la vie politique  » — règle qu’ils appliqueront en fabriquant, au sein de l’OSP, le mensonge des armes de destruction massive de Saddam Hussein.


Dans sa maturité, Strauss fut un grand admirateur de Machiavel, qu’il estime avoir mieux compris que quiconque. Dans ses Thoughts on Machiavelli, il se démarque des intellectuels qui tentent de réhabiliter l’auteur du Prince contre l’opinion vulgraire qui le tient pour immoral. Strauss reconnaît au contraire l’immoralité absolue de Machiavel, dans laquelle il voit la source de son génie révolutionnaire : « Nous sommes en sympathie avec l’opinion ordinaire au sujet de Machiavel, non seulement parce qu’elle est entière, mais surtout parce que ne pas prendre cette opinion au sérieux nous empêcherait de faire justice à ce qui est vraiment admirable chez Machiavel : le caractère intrépide de sa pensée, la grandeur de sa vision et la subtilité gracieuse de son discours . » La pensée de Machiavel est si radicale et pure que ses implications ultimes ne pouvaient être livrées ouvertement : « Machiavel ne va pas jusqu’au bout de la route; la dernière partie de la route doit être parcourue par le lecteur qui comprend ce qui est omis par l’auteur . » Strauss est le guide qui permet aux esprits dignes (ses élèves néoconservateurs) de suivre la route jusqu’au bout : « découvrir dans ses écrits ce qu’il considérait comme la vérité est difficile; ce n’est pas impossible . » Cette vérité, que Machiavel et Strauss ont reçue en partage, n’est pas un soleil aveuglant mais un trou noir que seul le philosophe peut contempler sans se transformer en bête : l’espèce humaine n’est qu’une insignifiante poussière dans un univers dénué de sens, il n’existe donc ni bien ni mal, et aucune raison pour les élites dirigeantes de se préoccuper du salut de leur âme plutôt que du destin de leur nation. Machiavel est donc le parfait patriote, et le straussisme une sorte de machiavélisme réformé, c’est-à-dire purifié.  


Ce qui caractérise les néoconservateurs n’est donc pas le judaïsme en tant que tradition religieuse, mais le sionisme en tant que cause nationale — une cause qui implique non seulement la sécurité d’Israël, mais son expansion à toute la Palestine (le « Grand Israël »). Il est bien évident que, si le sionisme est synonyme de patriotisme en Israël, il ne saurait être une étiquette acceptable pour un mouvement politique aux États-Unis, où il impliquerait une loyauté envers une puissance étrangère. C’est pourquoi les néoconservateurs ne s’affichent pas comme sionistes sur la scène politique américaine. Ils ne s’en cachent pas pour autant. Elliott Abrams, Deputy National Security Adviser dans l’administration de Bush fils, a écrit dans son livre Faith or Fear (1997) : « En-dehors de la terre d’Israël, il ne peut y avoir de doute que les juifs, fidèles à l’alliance entre Dieu et Abraham, doivent se tenir à l’écart de la nation dans laquelle ils vivent. Il est inherent au fait d’être juif d’être séparé — sauf en Israël — du reste de la population . » On trouverait difficilement une meilleure definition du sionisme, dont le corollaire est l’apartheid pratiqué contre les non-juifs de Palestine, que défend la même année Douglas Feith dans ses « Reflections on Liberalism, Democracy and Zionism » prononcées à Jérusalem : « il y a place dans le monde pour des nations non-ethniques et il y a place pour des nations ethniques . »


Si l’on est en droit de considérer les néoconservateurs comme sionistes, c’est surtout en constatant que leurs choix en politique étrangère ont toujours coïncidé parfaitement avec l’intérêt d’Israël (tel qu’ils le conçoivent). L’intérêt d’Israël est depuis toujours compris comme dépendant de deux choses : l’immigration des juifs de l’Est et le soutien financier des juifs de l’Ouest (américains et, dans une moindre mesure, européens). Jusqu’en 1967, l’intérêt national fait pencher Israël vers l’Union Soviétique, tandis que le soutien des juifs américains reste réservé. L’orientation socialiste et collectiviste du parti travailliste, fondateur et majoritaire, l’y enclint, mais ses bonnes relations avec l’URSS d’alors s’expliquent surtout par le fait que l’immigration massive des juifs n’est possible que par le bon vouloir du Kremlin. Durant les trois années suivant le départ des Britanniques (1948), qui avaient jusque-là limité l’immigration par égard pour la population arabe, deux cent mille juifs polonais réfugiés en URSS sont autorisés à s’installer en Palestine, tandis que d’autres affluent de Roumanie, Hongrie et Bulgarie.


Mais la guerre des Six Jours marque un tournant décisif : en 1967, Moscou proteste contre l’annexion par Israël de nouveaux territoires en rompant ses relations diplomatiques avec Tel Aviv et en stoppant soudain l’émigration de ses citoyens juifs, qui s’était pourtant accélérée dans les mois précédents. C’est à partir de cette date que Commentary devient, selon le mot de Benjamin Balint, « Le magazine consciencieux qui transforma la gauche juive en droite néoconservatrice . » Dès lors, les néoconservateurs prennent en effet conscience que la survie d’Israël — et si possible son expansion territoriale — dépend de l’aide et de la protection militaire américaine, et simultanément que le besoin en immigration ne pourra être comblé que par la chute du communisme. Ces deux objectifs convergent vers le besoin de renforcer la puissance militaire des États-Unis. C’est la raison pour laquelle, écrit Irving Kristol dans la revue du American Jewish Congress en 1973, il faut combattre la proposition de George McGovern de réduire le budget militaire de 30% : « cela revient à planter un couteau dans le cœur d’Israël. [...] Les juifs n’aiment pas les gros budgets militaires, mais il est maintenant dans l’intérêt des juifs d’avoir un grand et puissant appareil militaire aux Etats-Unis. [...] Les juifs américains qui se préoccupent de la survie de l’Etat d’Israël doivent dire ‘non, nous ne voulons pas réduire le budget militaire, il est important de garder un gros budget militaire, afin de pouvoir défendre Israël’ . » On comprend mieux de quelle réalité voulait parler Kristol, lorsqu’il définissait, dans une phrase restée célèbre, un néoconservateur comme « un libéral [au sens américain d’homme de gauche] qui s’est fait agresser par la réalité . »


À la fin des années 60, les néoconservateurs soutiennent la frange militariste du parti Démocrate, dont la figure de proue, après la résignation de Lyndon Johnson, est le sénateur Henry Scoop Jackson, partisan de la guerre du Viêt Nam et opposé à toute idée de détente, concurrent de McGovern aux primaires de 1972. Richard Perle, assistant parlementaire de Jackson, rédige l’amendement Jackson-Vanik, qui conditionne l’aide alimentaire à l’URSS à la libre émigration des juifs. C’est aussi au sein du bureau de Scoop Jackson que se forge l’alliance entre les néoconservateurs et le tandem Rumsfeld-Cheney, qui profite de la brêche du Watergate pour rejoindre le camp Républicain et investir la Maison Blanche. Perle place ses protégés Paul Wolfowitz et Richard Pipes dans Team B, dont le rapport est publié dans Commentary. Durant la parenthèse Carter, les néoconservateurs s’associent aux chrétiens évangéliques, viscéralement anticommunistes et naturellement bien disposés à l’égard d’Israël, qu’ils voient comme un miracle divin préfigurant le retour du Christ. La contribution des néoconservateurs à la victoire de Reagan leur permet d’œuvrer au sein de son gouvernement pour renforcer l’alliance des États-Unis avec Israël : en 1981, les deux pays signent leur premier pacte militaire, puis s’embarquent dans plusieurs opérations communes, certaines légales et d’autres clandestines comme le réseau de trafic d’armes et d’opérations paramilitaires de l’affaire Iran-Contra. Anticommunisme et sionisme font maintenant si bien cause commune qu’en 1982, dans son livre The Real Anti-Semitism in America, le directeur de l’Anti-Defamation League Nathan Perlmutter peut assimiler le mouvement pacifiste des « pacifistes nostalgiques de l’anti-Vietnam, qui voudraient transformer les épées en charues  » à une forme nouvelle d’antisémitisme.


Avec la fin de la Guerre froide, l’intérêt national d’Israël change à nouveau. L’objectif prioritaire n’est plus la chute du communisme, mais l’affaiblissement des ennemis d’Israël. Les néoconservateurs vivent leur seconde conversion, de l’anticommunisme à l’islamophobie, et créent de nouveaux think tanks comme le Washington Institute for Near East Policy (WINEP) dirigé par Richard Perle, le Middle East Forum dirigé par Daniel Pipes (fils de Richard), le Center for Security Policy (CSP) fondé par Frank Gaffney, ou encore le Middle East Media Research Institute (Memri). Le président Bush père, cependant, cultive des amitiés avec l’Arabie saoudite et n’est pas un ami d’Israël. Il résiste en septembre 1991 à une campagne sans précédent du lobby israélien réclamant une aide de 10 milliards de dollars pour l’immigration en Israël de juifs venus de l’ancienne URSS, se plaignant dans une conférence de presse télévisée le 12 septembre que « mille lobbyistes juifs sont montés au Congrès contre pauvre de moi  » et provoquant la réaction scandalisée du directeur exécutif de l’AIPAC Tom Dine que « le 12 septembre 1991 restera un jour d’infamie . » Bush a résisté également aux conseils néoconservateurs d’envahir l’Irak après l’opération Desert Storm. Enfin, son Secrétaire d’État James Baker se montre trop réceptifs aux propositions arabes durant la Conférence de Madrid de novembre 1991. Les néoconservateurs sabotent alors ses chances de second mandat pour faire élir le Démocrate Bill Clinton. Leur victoire sera complète lorsqu’ils feront élire son fils pour le contraindre à envahir l’Irak.


Entre-temps, durant les deux mandats de Clinton, tandis que la dynamique de Madrid est enterrée par les Accords d’Oslo négociés directement avec un Yasser Arafat totalement dépassé, les néoconservateurs préparent leur retour avec Rumsfeld et Cheney et jettent toutes leurs forces dans un ultime think tank, le Project for the New American Century (PNAC). William Kristol, fils d’Irving, fonde également en 1995 un nouveau magazine, le Weekly Standard, qui grâce au financement du très pro-Israël Rupert Murdoch devient immédiatement la voix dominante des néoconservateurs. En 1997, c’est la première publication à demander une nouvelle guerre contre Saddam Hussein. Bien qu’écartés du gouvernement, les néoconservateurs y restent très écoutés. C’est aussi durant cette période que le FBI enquête sur une taupe israélienne à la Maison Blanche utilisant le nom de code Mega et bénéficiant d’un accès privilégié au Conseil de Sécurité. Selon l’investigateur Gordon Thomas cité par le New York Post du 5 mars 1998, « Israël a fait chanter le président Clinton grâce à des enregistrements illicites de ses torrides conversations avec Monica Lewinsky » pour obtenir l’arrêt de l’enquête.

Machiavel (1469-1527) : rompant avec la théorie politique classique qui cherche à concilier le pouvoir et la vertu, il affirme que seule l’apparence de la vertu compte, et que le prince ne peut gouverner efficacement qu’en se faisant « grand simulateur et dissimulateur » et en « manœuvrant par la ruse la cervelle des gens ». Le « prince » qu’il admirait le plus était César Borgia, pour son habileté à se faire craindre sans se faire haïr : après avoir placé à la tête de la Romagne le cruel Ramiro d’Orco pour mâter toute rébellion, il le fit exécuter avec une extrême cruauté. Il avait ainsi détourné la haine du peuple sur un autre, puis récolté sa reconnaissanceMachiavel, comme Schmitt et Strauss, pense qu’une menace ennemie est nécessaire à la cohésion d’une nation, et qu’en son absence il faut en créer une.

L’esprit humain ne peut s’empêcher de croire que celui qui incarne un héros à l’écran doit l’être un peu dans la réalité. Strauss considérait le cinéma « Western » comme un exemple réussi de construction mythique ; ce n’est donc pas un hasard si les néoconservateurs misèrent tous leurs espoirs sur un acteur hollywoodien en 1980 et, vingt ans plus tard, sur un born-again Christian décidé à combattre « l’axe du mal » et "rid the world of the evil-doers".

Les néoconservateurs disposent d’un puissant relais dans les médias populaires avec la News Corporation de Rupert Murdoch, qui en 2004 possédait plus de 175 titres de presse écrite (soit 40 million de journaux vendus chaque semaine) et 35 chaînes de télévisions capables d’atteindre instantanément 110 millions de spectateurs sur quatre continents. En 2003, tous les titres du groupe étaient en faveur de l’intervention en Irak. Murdoch est un ami d’Ariel Sharon et un fidèle soutien du Likoud. Il est aussi proche de Tony Blair, qui est le parrain d’un de ses enfants.

L’expansion des territoires contrôlés par l’Etat d’Israël, de 1947 à 2000, démontre, s’il en était besoin que le Grand Israël n’a jamais cessé d’être la fin qui justifie, comme moyens,  l’expulsion des Palestiniens. Dans la mesure où Israël se définit constitutionnellement comme un « État juif » et traite ses non-juifs comme des citoyens de second rang, le sionisme est « une forme de racisme et de discrimination raciale », selon les termes de la Résolution 3379 des Nations Unies votée en 1975 (révoquée en 1991, grâce aux efforts de John Bolton).

50 ANS D'ETAT PROFOND

de l'assassinat de Kennedy au 11-Septembre

(comparaison et perspective)  

​

​"Une pilule rouge pour Forrest Gump"​ â€‹â€‹ 

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